La visite de reprise
Dans l’esprit de la loi, il s’agit de permettre la réintégration du salarié après un arrêt de travail dans les meilleures conditions. Ainsi, la visite de reprise va s’imposer dans certaines conditions. Attention : cette obligation s’adresse aussi bien à l’employeur qu’au salarié ! Il va donc falloir organiser une visite chez le médecin du travail.
Les conditions qui rendent obligatoires la visite de reprise
Tous les arrêts de travail ne sont pas concernés par la visite de reprise ! Seules quatre situations l’imposent :
- Une absence causée par une maladie professionnelle, qu’elle qu’en soit la durée
- Une absence d’au moins trente jours suite à un accident de travail
- Une absence d’au moins trente jours pour maladie
- Et le retour d’un congé de maternité
Les modalités de déroulement d’une visite de reprise
C’est à l’employeur d’organiser la visite le jour de reprise du travail ou au plus tard dans les huit jours qui suivent.
Il est à noter que le temps pris par la visite de reprise est considéré comme du temps de travail. Il est donc rémunéré pour le salarié. De plus, les éventuels frais de transport doivent être pris en charge par l’employeur.
La visite de reprise est une obligation pour le salarié. Si celui-ci refuse à plusieurs reprises, cela peut être considéré comme une faute grave.
Le contenu et les conséquences d’une visite de reprise
Le médecin du travail examine le salarié et :
- Délivre l’avis d’aptitude ou d’inaptitude du salarié à reprendre son poste
- Emet des recommandations en matière d’aménagement, d’adaptation du poste voire de reclassement du salarié
- Examine les propositions faites par l’employeur suite à une éventuelle visite de pré-reprise
Evidemment, c’est le cas d’une déclaration d’inaptitude qui est le plus lourd à gérer, pour l’employeur comme pour le salarié. Cette situation peut conduire à un licenciement. Cette fiche pratique rédigée par le Ministère du Travail résume bien la situation.
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